Votre panier est vide
Livraison Gratuite dès 60€ en France Métropolitaine (2 à 4 jours ouvrés)
Les Jeux olympiques d’été sont considérés comme les plus grands évènements sportifs internationaux !
Tous les quatre ans, des milliers d’athlètes participent à travers 28 sports se déclinant en 301 épreuves.
À la liste de ces 28 sports “titulaires” s’ajoutent d’autres sports dits “additionnels”. Ces derniers intègrent le programme olympique et sont remis en jeu pour les JO suivants.
Parmi eux, on compte le Skateboard et le Breakdance qui font leur toute première apparition aux JO de Tokyo 2020 et aux JO de Paris 2024.
La présence de ces disciplines urbaines nous pousse inéluctablement à faire le rapprochement avec une autre qui nous intéresse particulièrement : le Freestyle Football !
Est ce possible qu’un jour elle devienne également une discipline olympique ?
Avant d’analyser les chances de voir le Freestyle Football sport olympique, intéressons-nous d’abord à l’organisation des sélections de ces nouvelles disciplines.
L’organisation des Jeux Olympiques est confiée par le Comité International Olympique (CIO) au Comité National Olympique du pays de la ville hôte ainsi qu’à la ville hôte elle-même.
Celle-ci a la possibilité d’ajouter ses propres sports, dits “additionnels” en les soumettant au vote des membres du CIO quelques années avant la mise en place de ces nouveaux JO.
C’est ainsi que le Skateboard a été intégré au programme des Jeux olympiques d'été de 2020 et 2024, et le Breakdance aux JO de 2024, en tant que sports additionnels.
Le premier critère est de s’assurer que les sports sont bien administrés par une Fédération internationale.
Le Breakdance est affilié à la Fédération mondiale de danse sportive (World Dance Sport Federation).
Le Skateboard est affilié à la Fédération Internationale de Roller Sports (World Skate).
Une fois la Fédération reconnue, le CIO valide ou non l’intégration de la discipline au programme de la prochaine édition des Jeux Olympiques.
L’un des points importants de la charte des jeux olympiques est l’égalité entre les hommes et les femmes.
Le Skateboard et le Breakdance sont des disciplines largement pratiquées par les femmes, ils contribuent ainsi à un meilleur équilibre hommes-femmes au sein du programme olympique.
Pour être olympique, chaque sport doit être pratiqué par des hommes dans 50 pays sur trois continents différents, et par des femmes dans 35 pays sur trois continents différents.
Largement inspiré du Surf, le Skateboard est apparu sur le bitume des côtes californiennes et Hawaïennes à la fin des années 1950. Depuis une soixante d'années, ce sport a connu un essor toujours plus grandissant. De gros événements comme les championnats du monde«Vans Park Series » et les«X-Games » ont une résonance à l’échelle mondiale. Ses programmations aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et Paris 2024 n’en sont que la suite logique.
Branche du hip hop née dans les années 1970 dans les quartiers de New york, le Break dance a connu une évolution remarquable à travers les années. L’engouement suscité autour des prestigieuses compétitions mondiales«Battle of the Year » créée en 1991 et le«Red Bull BC One » à partir de 2004 témoigne de cette notoriété mondiale acquise et justifie l’entrée en lice de cette discipline aux prochains jeux olympiques.
La popularité importante que connaissent ces disciplines auprès de la jeune génération a suscité l'intérêt des organisateurs.
Leur intégration au programme s’inscrit dans la logique d’attirer un nouveau public et de moderniser l’image des Jeux Olympiques en la rendant plus urbaine.
Ces disciplines cartonnent sur les réseaux sociaux car la jeunesse y est très active.
On comprend ainsi que leur présence au programme olympique relève d’une stratégie de la part des organisateurs d'accroître et d’étendre son audience sur ces médias 2.0.
L’attractivité de ces disciplines sur le plan financier est un critère à prendre en considération.
Les nombreuses sollicitations qu'elles connaissent ces dernières années par les différentes marques et l’engouement qu’elles suscitent auprès des médias ont convaincu le comité qu’il pouvait s'agir d’un bon coup marketing !
Pour répondre à cette question, allons voir si le Freestyle Football répond aux différents critères, précédemment détaillés, pour intégrer les JO.
La marque Red Bull organise depuis 2008, chaque année, une compétition internationale de Freestyle Foot, appelée “Red Bull Street Style”, qui met en opposition une cinquantaine de participants provenant chacun d'un pays différent.
Depuis 2012 une section féminine a aussi été créée avec un système de qualification ouvert au monde entier et les participantes sont nombreuses pour arriver aux phases finales.
L’ampleur de cet événement et le nombre de participants qu’il engage sont la preuve que le Freestyle Football répond parfaitement aux attentes du CIO en étant une discipline pratiquée par les hommes dans au moins cinquante pays et sur trois continents, et par les femmes dans au moins trente-cinq pays répartis sur trois continents.
De plus, la mixité croissante du football freestyle correspond parfaitement aux exigences de la charte des Jeux Olympiques et s’inscrit dans cette volonté d’équilibre hommes-femmes au sein du programme olympique.
Incorporer le Freestyle Football au programme des Jeux pour y ajouter une touche spectaculaire et rajeunir son audience ne serait pas une mauvaise idée pour le Comité international olympique.
En effet, tout comme le Skateboard et le Breakdance, la discipline connaît une popularité importante auprès de la jeune génération et cartonne sur les réseaux sociaux.
Les événements marketing qui tournent autour du Football Freestyle depuis de nombreuses années constituent des arguments solides pour mettre en avant l’attractivité de la discipline sur le plan financier.
Sur le plan médiatique, le«King of Freestyle », compétition organisée par la marque SPEEN au Cirque d’Hiver à Paris en 2018 et diffusée sur la chaîne nationale L'Équipe, témoigne de l’intérêt que suscite la discipline.
Si jusqu’à maintenant le Football Freestyle semble parfaitement répondre aux différentes exigences pour prétendre un jour avoir une place aux JO, l’une d’elles reste à résoudre.
Pour devenir ou rester olympique, chaque sport ou discipline doit être administré par une Fédération internationale.
Le Freestyle Football, étant une discipline très jeune (apparue au début des années 2000), elle n’appartient à aucune fédération.
Pour le moment, au regard du CIO, le Freestyle Football n’est donc ni un sport, ni une discipline.
Pour changer cela, il existe toutefois deux possibilités :
En créant une fédération internationale, le Freestyle Football sera considéré officiellement comme un sport à part entière.
The World Freestyle Football Association (WFFA) créée en Avril 2011 est sans doute la plus apte à jouer ce rôle. Considérée comme l'instance dirigeante mondiale du football freestyle, elle a vocation à être une structure de soutien à l’organisation de différentes compétitions locales ou internationales.
La principale difficulté, et non la moindre, sera de répondre à toutes les exigences que demande la création d’une fédération internationale pour être reconnue officiellement par le Comité international d’organisation des JO.
On pense tout de suite à la Fédération internationale de football association (FIFA) qui est la fédération sportive internationale du football, du futsal et du beach soccer.
Si le Futsal et le Beach soccer sont passés sous l’égide de la FIFA, respectivement en 1990 et en 2004, le cas du Freestyle Football est bien plus complexe.
Son caractère individuel et ses règles bien spécifiques rendent cette intégration difficile au sein d’une fédération régie par des sports collectifs dont le but commun est d'aller mettre le ballon le plus de fois possible dans les buts adverses.
D’autre part, le football freestyle n’est pas la seule discipline dérivée du football traditionnel, il en existe de nombreuses autres : le foot tennis, le foot volley, le foot golf, le teqball...
Ainsi, on imagine bien que la concurrence est nombreuse pour intégrer la FIFA.
Pour conclure cet article, l’apparition du Skateboard et du Breakdance dans la programmation olympique a ouvert la voie à l‘intégration de nouvelles disciplines issues de la culture urbaine.
L’espoir est donc permis pour le Freestyle Football !
Si son image et son attractivité sont des atouts majeurs pour prétendre un jour avoir une place aux JO, sa principale difficulté réside dans le fait qu’elle peine à se structurer... Les acteurs du milieu se tirent parfois dans les pattes, plus d'unité et de cohésion feraient du bien à ce sport.
En tout cas une chose est sûre, le freestyle football a cette capacité d'insuffler un vent de renouveau aux Jeux Olympiques, et l'une des missions de SPEEN est de démocratiser et de structurer chaque jour un peu plus le foot freestyle !
Dis-nous maintenant en commentaires si tu penses que le Freestyle Football deviendra un jour une discipline olympique ?
---
Article: Brian Morales
Credit Photos: instagram @speenstyle, Nishiya - Reuters, bboy pac pac (photo : redbull), instagram @onoshi_gram, JooG, Shunpei and Arata, Ryad Guelmaoui ( KOF)
Les commentaires sont approuvés avant leur publication.
Pour les sweat à capuche (en cm) :
| 9 / 11 ans ENFANT | 12 / 14 ans ENFANT | S ADULTE | M ADULTE | L ADULTE | |
| Poitrine (A) | 48 | 51 | 51 | 56 | 61 |
| Longueur (de haut en bas) (B) | 61 | 65 | 68 | 71 | 74 |
| Longueur des manches (D2) | 77 | 84 | 85 | 87 | 90 |
Pour les T-shirts ENFANT (en cm) :
| XS (3/4 ans) ENFANT | S (5/6 ans) ENFANT | M (7/8 ans) ENFANT | L (9/11 ans) ENFANT | XL (12/14 ans) ENFANT | |
| Poitrine (A) | 35 | 38 | 41 | 44 | 47 |
| Longueur (de haut en bas) (B) | 46 | 48 | 52 | 56 | 60 |
| Longueur des manches (D2) | 29 | 32 | 34 | 37 | 39.5 |
Pour les T-shirts ADULTE (en cm) :
| S ADULTE | M ADULTE | L ADULTE | XL ADULTE | ||
| Poitrine (A) | 46 | 51 | 56 | 61 | |
| Longueur (de haut en bas) (B) | 70 | 73 | 76 | 78 | |
| Longueur des manches (D2) | 40 | 43 | 46 | 49 |